Intervista ad Etienne Apaire e Stephane Gatignon – Bisogna depenalizzare?

En Uruguay, on legalise complètement l’usage du cannabis; en Californie, on autorise son achat sous le couvert de raisons médicales ; c’est hypocrite mais cela permet de conserver un contróle sur la consommation.

E. A. : n’est impossible de légaliser un seul produit. Si on autorise le cannabis, on ouvre la porte aux autres substances et en particulier aux drogues de synthèse. Légaliser sa commercialisation, c’est faire un cadeau à certains grands groupes industriels qui se met front à produire des cigarettes « enrichies ». Et ils ne lésineront pas sur la publicité pour les vendre…

S. G. N’oublions pas, tout de méme, que toutes les sociétés ont recours à la drogue, c’est une consunte de l’humanité. Il faut donc apprendre à gérer ces substances, à les contróler. C’est ce qui s’est passe avec le vin en France. On peut debaucher une bonne bouteille le dimanche sans sombrer dans l’alcoolisme. Je pense qu’il est possible de faire de méme avec le cannabis.

Un débat international Au Royaume-Uni, un rapport favorable la dépénalisation a été pubré en ottobre dernier, suscitant la controverse. Aux Etats-Unis, le Colorado et l’Etat de Washington viennent de légaliser par référendum la consommation de cannabis à des fins récréatives pour les plus de 21 ans. Et en Uruguay, le gouvemement a instauré une régie nationale de verte régulée, pour lutter contre le trafic. C’est aussi avec cet objectif que la Commission mondiale sur la politique des drogues, composée de plusieurs anciens présidents latino-américains, a plaidé en am pour la dépénalisation.