Cannabis: una serie di false note

Figaro Magazine

ACTE 1

LA CONTRAVENTION DE REBSAMEN
La phrase. «J’ai propose à Franeois Hollande que ton transforms is délit de consommation de cannabis en contravention. » 18 avril.
Le contexte. A quatre jours du premier tour de l’élection présiclentielle, le responsable du pole sécurité de l’équipe de campagne du candidat socialiste plonge clans l’embar as Francois Hollande. Aver sa proposition, il relance un vieux débat que colui-ci avait tranché pendant la primaire socialiste des le premier débat televise. «Est-cequidfaudra maintenir l’interrlit ? l’afrore!»
Le recadrage. Deux jours plus tard, Francois Hollande, qui veut rotnpre avec I’angélisme dont fait preuve la gauche, tacle son conseiller. « Je ne la rrprendrai pas pour des raisons qui tiennent à la nécrasité de l’intendit qui ne dolt pas étm affalbfi.»
Les consequences. Francois Rebsamen, qui était en competition aver Manuel Valls pour obtenir le ministère de l’Intérieur, comprend qù il est hors course, en roane temps que Francois Hollande démontre qú il peat faire preuve d’autorité.

ACTE 2
LA DÉPÉNALJSATION DE DUFLOT
La phrase. « Je sais que ce n’est pas la position du gouvernement, mais là, je suis la secrétaire nationale d’F.FJ.V, et je dis quelle est notre position. » 5 juin.
Le contexte. A quelques jours du premier tour des législatives, la ministre du Logement, qui est encore la patronne d’Europe Ecologie-Les Verti, rappelle la position historique de son parti en matière de consommation de drogues dites « douces » et defend la dépenalisation du cannabis.
Le recadrage. Jean-Mare Ayrault rappelle que « la question du cannabis n’est pas à l’ordre du jour» et se contente d’admettre que « c’est une erreur de jeunesse gouvernementale ».
Bilan. La droite réclame la démission de la ministre du Logement. Cécile Duflot s’en sort avec une tape sur la main, un petit coup de réglette sur les doigts. En faisant montre de beaucoup d’indulgence, Jean-Marc Ayrault, loin d’asseoir son autorité, se fragilise, comme si le gouvernement n’avait pas affaire à un Premier ministre mais à un simple prof d’allemand. Pire, il laisse la porte ouverte à d’autres débordements. 

ACTE 3
LE DEBAT DE PEILLON
La phrase. « Je suis étonné pmfois du cbté un peu retardatairr de la France sur un sujet qui, pour mai, est d’ampleur. 15 octobre.
Le contexte. En ruction a la mise en examen d’une élue de Paris dans une affaire de blanchiment, le ministre de l’Education qui il y a Feu, jouait les pères la morale làique, relance la question du débat sur la dépénalisation du cannabis. Une manière pour lui, alors que son nom f gsure panni les premiers-ministrahles, de se démarquer de Manuel Valls l’un de ses concurrents, qui fait figure de « Sarkozv de gauche ». Lui fait le pari de la gauche plurielle.
Le recadrage. Le Premier ministre ri a pas tardé à reagir rappelant que « les ministrrs doivent defendre it la fois la pohtique de leur ministère et la politique du gouvemement, et tien dawn, 0. Mardi, il page méme de « bavur s », comme si ces sorties de route étaient des actes de sabotage de ]’action gouvernementale.
Bilan. Pourtant multirécidiviste du couac, Peillon evite une fois encore le « bon de sortie » (du gouvemement). Ayrault s’est fait plus tranchant, plus autoritaire. Mais, face à la « gauche pétard », le Premier ministre peine A s’imposer en Pere Fouettard ll sermone mais ne sanctionne jamais. Jusqù à quand ?